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Il est des traditions tellement ancrées en nous que nous ne nous interrogeons même pas sur leur origine. Tel est le cas avec le sapin de Noël, le père Noël, mais aussi avec la Saint Sylvestre ou encore la tradition des étrennes.
Sylvestre était un habitant de Rome devenu pape, mais le réveillon de la saint Sylvestre n’a rien à voir avec ce saint qui serait mort le 31 décembre 335.
La fête du nouvel an était une fête célébrée dans la Rome antique. Jules César avait fixé la fin d’année au 31 décembre. A la fin des Saturnales, les Romains avaient l'habitude d'offrir des cadeaux, en particulier aux enfants : anneaux, cachets et menus objets en terre cuite, d'où le nom donné à cette fête : la fête des Sigillaires, du latin sigillum (qui signifie sceaux ou cachets de terre cuite). Cette fête des Sigillaires donnait lieu à des festins et elle clôturait les festivités de décembre. La nuit précédant le 1er janvier, les Romains faisaient un long repas qui leur permettait d’attendre la nouvelle année. Plus le nombre de plats servis au cours de cette soirée était grand, plus l’année nouvelle serait heureuse et prospère.
Musiques, coups de Klaxon et autres manifestations sonores retentiront progressivement partout dans le monde à partir de minuit. Pourquoi tant de bruit ? La réponse est à chercher dans une ancienne croyance, selon laquelle il n’y aurait rien de tel pour chasser et tenir à distance les mauvais esprits.
Avec les douze coups de minuit qui approchent, c’est non seulement le moment d’échanger des vœux, mais aussi des baisers, et si possible sous une branche de gui.
Encore une tradition dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Les Druides considéraient le gui comme une plante sacrée. À cette époque, on prêtait au gui, pris sous forme de boisson, toutes les vertus : non seulement il assurait la fécondité, mais il était un remède contre tous les poisons.
La tradition traversa allègrement les siècles, puisqu’il était encore de coutume au Moyen Âge de suspendre du gui aux poutres des plafonds pour assurer la prospérité de la maison et de tous ses occupants : culture, animaux, descendance…
Quant au bisou entre amis, véritable rituel de la nuit de la Saint-Sylvestre, il favoriserait la réalisation des vœux de chacun(e), tout en scellant encore davantage les liens amicaux. Embrassez donc qui vous aimez, mais toujours sous le gui (…et avec un masque) !
Lors du solstice d'hiver, les druides coupaient le gui sacré en prononçant les mots O ghel an heu, qui signifiaient littéralement Que le blé germe dans la langue Celte. Au Moyen Âge, l'expression s'est transformée en Au gui l’an neuf.
Belle occasion pour souhaiter à vous tous qui consultez notre site Internet une très belle et heureuse année, placés sous la protection du gui !