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Une ruelle de Gignac a été dénommée Rue Saint Didier en 2008. D’origine Quercynoise par sa mère, Saint Didier, évêque, mort en 655, lègue, dans son testament, sa villa de Gignac à l’église cathédrale de Cahors. Il s’agit de la mention écrite de Gignac la plus ancienne que l’on connaisse.
Dénomination des rues et places de Gignac bourg
Un ouvrage retraçant la vie de Saint Didier, évêque de Cahors (630-655) vient de paraître.
La Vie de saint Didier, évêque de Cahors au VIIe siècle, rédigée peut-être à la fin de ce siècle et remaniée par la suite avec adjonction d’une série de miracles post mortem, est connue par deux manuscrits principaux, le ms. lat. 17002 de la Bibliothèque nationale de France qui date du début du XIe siècle et le ms. 136 de la Bibliothèque royale de Copenhague, du XIV ou XVe siècle. Cette édition est accompagnée de sa première traduction française qui permettra au plus grand nombre d’accéder à un texte qui se démarque de la plupart des vies des saints évêques du haut Moyen Âge par son enracinement historique exceptionnel.
Issu de la plus haute aristocratie de la Gaule méridionale, Didier est formé au Palais des rois mérovingiens. Protégé des rois Clotaire II et Dagobert Ier dont il est le trésorier, son accession à l’évêché de Cahors est un parfait exemple du fonctionnement des institutions politico-religieuses du royaume mérovingien. Installé à Cahors dans des circonstances difficiles, Didier n’est pas seulement un évêque modèle par sa piété, la valeur de son enseignement, son attachement au culte divin et son amour des pauvres. Il est aussi un aristocrate, un grand propriétaire terrien, gestionnaire d’immenses biens (dont Gignac) qui sont soigneusement énumérés dans la Vita et dont il fait don à son Eglise.