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"Lo morral" (prononcer : lou mourral)
Utilisé à Gignac vers 1930
Pour empêcher les bovins de tenter de manger un brin de récolte ou une herbe en bout de rangée, on leur mettait des muselières en fer qu’on appelait "lo morral" (prononcer : lou mourral). Plus haut, en Corrèze, on disait "lo morrau" (prononcer : lou mourraou). Le mot est calqué sur "morre" (prononcer : lou mouré) qui signifie "groin, museau, mufle". Ces muselières en fils de fer tressé (ou grillage) étaient attachées avec des ficelles ou des bandelettes de cuir. Souvent elles étaient rudimentaires, un simple grillage remodelé.
On recherche un "filet chasse-mouches" pour bovins d’attelage
L’utilisation du joug pour l’attelage des bovins bridait les mouvements de tête des animaux. Ceux-ci, en période estivale, ne pouvaient donc pas remuer la tête pour chasser les mouches qui les importunaient, en particulier aux yeux. La situation pouvait mettre les animaux dans un état d’énervement qui ne contribuait pas à un travail efficace et serein.
L’utilisation de "mouchtiquaires", pendus à la tête des vaches ou des bœufs, permettait de remédier à ce problème. Ces filets étaient autrefois en chanvre cultivé à Gignac et tressé dans les fermes, plus récemment en textile, faute de chanvre.
On appelait ces filets "los emoschals" (prononcer : "loujémoustchal"), les chasse-mouches ou vire-mouches (en occitan la mouche se dit « "la moscha" - prononcer : lo moustcho).
Si vous retrouvez chez vous un "émoustchal", même en mauvais état, contactez un membre de l'association : nous serons ravis de l'exposer au moulin de Gignac.