Nouvelles
---
Retardée pour cause Covid, l’ouverture de la maison médicale de Gignac a eu lieu en juin dernier. Le projet architectural, validé par le service des Bâtiments de France, intègre les préoccupations environnementales et respecte le cône de vision sur les toits d’ardoises du village et sur l’église Saint-Martin classée monument historique. Préalablement, le terrain avait été cédé par la commune qui a pris à sa charge la voie d’accès. Trois jeunes praticiens, particulièrement motivés et enthousiastes, sont à l’origine de cette belle structure : deux kinésithérapeutes, Marion Guigue et Yannick Moreau, antérieurement installés à Nadaillac, rejoints depuis le 1er octobre par un ostéopathe, Quentin Leherle, originaire de La Chapelle-Auzac. Ils ont répondu à nos questions.
Satisfaits de votre installation à Gignac ?
Marion Guigne. Très satisfaits, nous disposons d’un local de 240 m2 avec six salles de travail auxquelles s’ajoutent le cabinet d’ostéopathie de Quentin et un grand gymnase. Notre travail est partagé entre les rendez-vous à domicile, l’Ehpad de Salignac et le cabinet.
Quelle est l’origine géographique de vos patients ?
Yannick Moreau. C’est une origine locale : Gignac, Cressensac, Salignac, Turenne ; le plus jeune est un bébé de 3 semaines pour de la kiné respiratoire, le doyen a fêté ses 103 ans.
Y a-t-il un type de pathologie dominant ?
MG. C’est très varié, les soins portent sur des rééducations post AVC, le traitement de Parkinson, les prothèses du genou et de la hanche, les arthroses cervicales et lombaires, la kiné respiratoire ainsi que les traumatismes liés à la pratique des sports de plein air.
Votre carnet de RDV ?
YM. Il est complet ; nous sommes à la recherche d’un troisième kinésithérapeute pour étoffer l’équipe et répondre à la demande.
Quentin Leherle vous êtes installé depuis deux mois à Gignac comme ostéopathe, vos premières impressions ?
Très positives, je suis heureux de partager ce bel outil de travail avec mes collègues kinés ; nous formons une équipe de soins très complémentaire, à l’écoute et dévouée à nos patients. Originaire de la région j’apprécie de travailler au pays en milieu rural.
Article de la Dépêche du 05/12/2020 - Correspondant Jean-Claude Chastanet