Deux papillons en régression au niveau national
L'Azuré du serpolet
Ce papillon développe ses derniers stades larvaires au sein de fourmilières. Ses plantes hôtes sont le thym et la Marjolaine, espèces typiques des pelouses sèches. L’azuré du serpolet est en régression marquée au niveau national et fait l’objet actuellement d’un plan national d’actions pour sa préservation. Chez nous il n’est ni rare ni commun dans notre région ; il peut être abondant par endroits, mais demeure localisé.
L'azuré bleu céleste est abondant, à l'inverse de l'azuré du serpolet
Le Nacré de la filipendule
Ce papillon est devenu rarissime en prairie. La filipendule ou Reine-des-Prés, sa plante hôte sur laquelle il pond ses oeufs, ne pousse que dans les zones sans engrais. On peut encore le voir assez souvent sur les pelouses calcaires du Causse de Martel, comme sur le Pech des Eoules, autour du moulin à vent. Il ne semble pas directement menacé dans la région, mais il pourrait localement subir les effets d’une déprise agricole importante, à savoir la fermeture de ses milieux de prédilection. Son cycle biologique original fait qu’il est plus vulnérable que d’autres espèces moins spécialisées. En effet, la présence simultanée de la plante-hôte et d’une espèce particulière de fourmi rouge lui est nécessaire. Le Nacré est présent essentiellement dans le quart sud-est de la France, avec également un noyau de population important sur les causses du Quercy.