Catastrophes climatiques et géologiques
La lecture des archives fait état de catastrophes climatiques ou géologiques ayant affecté le territoire communal.
En voici quelques exemples.
29 juin 1477 : Tremblement de terre
1 mars 1489 : Nouveau tremblement de terre, extrêmement violent, entre 8 h et 9 h du matin. A Gourdon, les maisons et les églises s’écroulent.
Du 2 juin 1604 au 8 septembre 1604 : Période sans pluie, les arbres séchaient et les fontaines se tarissaient.
21 juin 1660 : Tremblement de terre qui aurait duré 4 mn (source : notaire royal de l'Hôpital-Saint-Jean, Chadirac)
1709 : Gros hiver qui détruit la vigne et les noyers. La Dordogne et les ruisseaux sont pris par les glaces. Les animaux meurent de froid et de malnutrition. Presque tous les arbres fruitiers périssent. Les semailles d'automne gèlent. Des toits s'écroulent quand les charpentes de châtaigniers éclatent sous l'action du froid. Le vin gèle dans les caves.
1783 : La plus forte inondation officiellement reconnue de la période historique (vallée de la Dordogne et vallées adjacentes)
1785-86-87 : Sècheresse
Hiver 1788-1789 : très rigoureux (Dordogne et ruisseaux pris par les glaces), avec des conséquences presque aussi importantes qu'en 1709. Disette dans les mois qui suivent.
Arrêté municipal du 26 août 1884 : Extrait d'un arrêté municipal
Vu que la sécheresse a déjà tari plusieurs de nos sources communales, lacs, puits, fontaines, etc., et qu’elle peut, si elle persiste, tarir les autres à bref délai, arrête :
les habitants de la commune de Gignac sont autorisés à prendre aux sources communales seulement l’eau nécessaire pour la boisson des individus et des animaux et aussi pour les autres besoins des ménages.
Défense expresse est faite à tous les industriels et entrepreneurs de chemin de fer de s’approvisionner à ces mêmes sources pour alimenter leurs machines à vapeur.
14 juillet 1914 : Violentes tornades et orages, noyers et arbres arrachés, fontaine de La Veyssière recouverte par la boue et les pierres qui étaient entraînées depuis le village de La Veyssière.
Février 1956 : particulièrement rude avec des températures extrêmes (-20° C relevés à Gignac)
Automne 1960 : Inondations.
En 1962, le préfet du Lot accorde une subvention à la commune de Gignac pour la réparation des dégâts causés à la voirie communale en octobre 1962, réparation des dommages causés aux ouvrages collectifs d’équipement rural par les inondations de l’automne 1960. « Ces ouvrages se sont révélés insuffisants au cours de l’inondation de l’automne 1960. 1°) Remplacement de buses de 0,30 par des buses de 0,60 sur le ruisseau de Sainte-Anne. 2°) Curage du ruisseau amont de Sainte-Anne »
Eté 1962 : Très forte sècheresse.
Printemps-été 1976 : Canicule et grande sècheresse (39°C relevés à Gourdon)
27/28 décembre 1999 : Très violente tempête, nombreux arbres arrachés (en particulier noyers, mais aussi sapins, châtaigniers, chênes…), toits arrachés.
Eté 2003 : Forte canicule (40,6 ° C à Gignac) - 105 jours supérieurs à 25°C et 60 supérieurs à 30°C
Nombre de jours où la température a été supérieure à 25°C :
6 jours en avril,
6 jours en mai (dont 4 supérieurs à 30°),
26 jours en juin dont 17 supérieurs à 30°,
25 jours en juillet dont 14 supérieurs à 30°,
29 jours en août dont 23 supérieurs à 30°,
11 jours en septembre dont 2 supérieurs à 30°,
2 jours en octobre.
Et aujourd'hui quels sont les risques à Gignac ?
La grande majorité du territoire, en France métropolitaine comme dans les outre-mer, est exposée à un ou plusieurs risques naturels susceptibles d'avoir de lourdes conséquences sur un territoire, ses habitants et son économie. Le changement climatique fournit les conditions propices à une météo instable.
Un peu d'humour... Changement climatique - le 08/02/2020 10:47 par Multimedia
Au moulin...
A la fontaine du Touron...
Vue sur Gignac...
Photomontage Cathy Pluvinage