Calvaire de la Démançonnerie
Le petit patrimoine rural Gignacois, fontaines, fours banaux, cabanes ou calvaires, est souvent en mauvais état. Les croix en fonte ou en fer forgé ont en particulier été victimes de vandales : elles ont presque toutes été cassées, telle celle de la Démançonnerie qui connaît une nouvelle jeunesse grâce à l'intervention d'un bénévole passionné par les constructions anciennes, Georges Delpech. Cet artisan-maçon devenu le spécialiste des restaurations vient de remettre en état le socle de l'ancien calvaire et d'ériger une croix sculptée par lui-même.
Croix monolithe sculptée par Georges Delpech après restauration en 2002.
"Je ne sais pas si les gens vont apprécier, il y en a peut-être qui vont être scandalisés", précise notre artisan-artiste. Située en plein causse entre Le Pech de La Blénie et Vielfour, cette croix attire inévitablement le regard des randonneurs qui s'arrêtent, surpris par la présence insolite de ce nouveau monument. On ne peut que féliciter et remercier Georges Delpech qui par cette œuvre originale contribue à enrichir le patrimoine de la commune.
Georges Delpech auprès de la croix qu'il vient de sculpter (2002)
Le calvaire avant restauration.
Remarquer à droite du socle la hampe de pierre dans laquelle est fiché le bras inférieur du croisillon.
De cette ancienne croix de carrefour cassée par des enfants au milieu du XXème siècle, il restait le socle et le bas du bras inférieur enserré dans un bloc de pierre qui tenait lieu de hampe. Lors des Rogations, les habitants des villages voisins, y compris Vielfour et Gignères, se retrouvaient ici.
Tout près, à Vignoles, calvaire restauré par Georges Delpech
Comme à La Démançonnerie, le bas du bras inférieur était enserré dans un bloc de pierre qui tenait lieu de hampe.