Notre Dame de La Blénie
Gignac possédait jusqu’à présent un patrimoine religieux important : les églises Saint Martin et Saint Bonnet, la chapelle Sainte Anne, l’oratoire Saint Antoine et 37 calvaires disposés ici et là sur la commune.
Depuis juillet 2000, les habitants de Gignac peuvent s’enorgueillir de posséder une nouvelle petite chapelle nichée au creux des bois du Pech de La Blénie.
Quand Gisèle Lachaux, la nouvelle propriétaire des lieux, a voulu nettoyer le bois envahi par les ronces et la friche, elle a découvert une ancienne cabane à poules, une toute petite construction comme il en existait partout encore sur le Causse de Martel au début du vingtième siècle.
Gisèle Lachaux décide alors de faire restaurer cette petite bâtisse qui appartenait au patrimoine vernaculaire de Gignac. Une restauration brillamment réussie grâce au savoir-faire de Georges Delpech. La cabane est devenue en effet un petit bijou dans son écrin de verdure. Les lauzes viennent du château de la Contie à Archignac, la statue de la Vierge à l’Enfant, en grès polychrome, a été offerte par un amoureux du patrimoine local. Ceci donne à la petite bâtisse un tout autre caractère et un charme indéniable.
Bien sûr, Gisèle Lachaux, la propriétaire, a orné cet espace religieux avec des objets liés au culte : crucifix, chapelet de sa première communion, livres et même un récipient d’eau bénite par l’évêque de Cahors. "Souvent j’apporte des fleurs de mon jardin", précise-t-elle. "La chapelle est sonorisée, et on peut écouter des musiques sacrées", ajoute-t-elle.
Inaugurée en juillet 2000, l’édifice est devenu chapelle avec la bénédiction des lieux par le curé de Gignac, l’abbé Tarayre. La première messe y a été célébrée comme il se doit. C’était un jour de 15 août en présence d’une douzaine de vacanciers. Nul doute que ces touristes n’oublieront pas de sitôt cet instant, émerveillés de découvrir la chapelle cachée au fond des bois.