Jeux et jouets d'hier

Dans les Fêtes de villages

Lors des fêtes de villages diverses animations étaient offertes aux visiteurs : courses à pied ou à vélo, mâts de cocagne, courses en sacs, casse-bouteilles, etc… Mais un jeu était particulièrement apprécié par les adultes : le jeu de quilles. Une seule trace photographique du jeu des 9 quilles à Gignac, une photo réalisée lors de la Saint-Jean 1942.
                

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Le mât de cocagne

Jeu présent dans les fêtes foraines et consistant en un mât glissant au sommet duquel étaient suspendus des objets qu'il fallait essayer d'attraper. Le dernier mât de cocagne vu dans notre région ? C'était à Estivals dans les années 1980.
                      

Jeux de quilles

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Jeu de quilles, Saint-Jean 1942, chemin du moulin
De gauche à droite : André Lestrade ( ?), Aimé Bonneval, Lucien Pouch (l’enfant), derrière lui :Marcel Sourzat,

l’homme au chapeau : Albert Foussat, Marcel Crozat, Albert Lalle, Jean Villepontoux, Albert Villepontoux,
Robert Labroue de Sireyjol, Roger Debet, Albert Bonneval, André Faurel,
celui qui joue : Edmond Arliguie
                    

En 1989, lors du bicentenaire de la Révolution, ces 9 quilles et les quilles du rampeau ont une dernière fois été utilisées sur le site du moulin. Voici des images extraites d’un film video 8 :

Rampeau et jeu des 9 quilles le 14 juillet 1989

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A l’image de la langue occitane, les jeux de quilles ont connu à Gignac une baisse d’intérêt et de pratique dans les années 1960, rapidement remplacées par la pétanque alors qu’elles étaient l’objet d’une véritable passion. Les jeux de quille ont longtemps été associés aux jeux d’argent, à Gignac, Nadaillac, Jayac et dans les autres communes proches de Gignac. La mise était tout de même minime.
                   

Les 9 quilles
On joue en général sur terre battue. La boule présente une poignée creusée dans la masse afin de la rendre maniable et de permettre d’éventuels effets. Il s’agissait d’abattre des quilles avec une boule lancée à distance variable en utilisant une quille joueuse. Le jeu comprend 8 quilles debout de 60 cm de haut et d’un poids de 2 kg, une quille joueuse, une boule (28 cm de diamètre et d’un poids de 6,5 kg). Chaque joueur doit jouer 9 fois alternativement avec ses équipiers :
- à 1 m avec la boule seule,
- 2 fois à 5 m : la quille joueuse à partir de là est projetée par un coup de boule, la boule est jouée ensuite 3 fois à 10 m, 2 fois à 15 m (pour ces 7 coups la quille de la 2e rangée « la bonne » doit être obligatoirement tombée), une fois à 20 m.

                      
Le rampeau

Le rampeau (lo rampèu en occitan, prononcer : lou rampèou) est également un jeu de quilles traditionnel de la région.  Trois quilles de 35 cm à 40 cm de haut, très effilées au sommet, sont placées l'une derrière l'autre (distantes l’une de l’autre de 50 à 80 cm) sur une piste de sable damée. La boule est un peu plus grosse qu’une boule de pétanque.

On y jouait dans toutes les fêtes votives et on misait une certaine somme d’argent.
 Ce jeu se retrouve encore dans la plupart des fêtes de villages du Périgord.
A l’image du bowling, le but est de renverser les trois quilles en un lancer, si elles tombent toutes, on appelle ça faire « Rampeau » et le joueur gagne le droit de jouer la manche suivante. Le grand gagnant est celui qui reste le plus longtemps et donc fait le plus de « Rampeaux ».
                   

A l'école

Avant les Trente Glorieuses, les enfants de Gignac inventaient leurs propres jouets et leurs propres jeux, et ils étaient heureux. La marelle, le furet, Colin-Maillard…...  Voici quelques exemples de distractions qui les remplissaient de bonheur.
                 

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Les sifflets
Au printemps, quand les arbres étaient en pleine sève, les enfants fabriquaient des sifflets à partir d’une tige de châtaignier ou de sureau de 10 à 15 cm de long. Il suffisait de tapoter sur l’écorce. Ainsi on obtenait un tuyau d’écorce. Un système ingénieux de découpes permettait d’obtenir un véritable sifflet appelé l’estuflèl.
                 

La toupie
Fabriquée à partir d’une bobine de fil ou taillée dans une grosse branche, elle a rempli de plaisir des générations de petits Gignacois.
                 

Le pistolet ou petador (prononcer pétadou)
On enlevait la moelle d’une tige de sureau d’environ 20 cm de long et on fabriquait des munitions  avec de la filasse qu’on humidifiait dans la bouche. On mettait un bouchon à chaque extrémité et on poussait avec un bâton pour que la pression de l’air fasse partir le deuxième bouchon. On utilisait aussi navet, raves ou iris pour fabriquer les cartouches de ces canonnières. Nos anciens se canardaient avec ça pendant les récréations.
                   

Le lance-pierre
Les oiseaux et plus tard les isolateurs des poteaux électriques ont été les cibles préférées des écoliers Gignacois.
                     

Les glissades
Les hivers étaient plus froids qu’aujourd’hui, et les garçons transformaient en patinoires très dures  et très lisses les mares, les routes et les prés inondés.
                       

Les jeux de billes
Au centre d’un carré, la capitale, aux quatre coins des villes… Billes et boulards  faisaient fureur.
                

La noix à hélices
On faisait trois petits trous dans une noix qu’on évidait. Un axe surmonté d’hélices était actionné à l’aide d’une ficelle qui s’enroulait autour de cet axe.
                    

Les barres
Un jeu de déplacement, dans la cour, autour des platanes…
                      

Le tank
Le tank était construit à partir d’une bobine de fil vide. Grâce à un élastique et une baguette, la bobine avançait.

Date de création : 18/07/2008 @ 17:43
Catégorie : - Traditions locales


Date de création : 01/08/2020 19:54
Catégorie : Fêtes et loisirs d'hier à aujourd'hui -

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