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Réponse : Deux jeunes Gignacois qui y ont perdu la vie pendant la guerre de Crimée, une péninsule située dans le sud de l'Ukraine (1853-1856).

Fuleran Delpy, 22 ans, né le 11 octobre 1834 à Montagnac, cavalier à la 4e compagnie du 3e escadron du train des équipages militaires de l’armée d’Orient, immatriculé 6001, décédé à hôpital d’ambulance à Sébastopol le 28 décembre 1855
Jean Chazal, 26 ans, né le 2 septembre 1829 à La Blénie, fusilier au 50e Régiment d’Infanterie 2e bataillon 5e compagnie, matricule 5570, décédé le 20 janvier 1855 à l’hôpital d'ambulance du quartier général à Sébastopol

Quatre autres Gignacois, blessés ou malades, sont morts après évacuation, soit à Constantinople, soit en France :

Joseph Castanet, 25 ans, né le 22 avril 1829 à Gignères, fusilier au 50e Régiment de ligne 3e bataillon 5e compagnie, immatriculé 5572, décédé à l’hôpital civil d’Arles le 26 juillet 1854
Martin Treilles, 22 ans, né le 14 septembre 1833 à Madrange, fusilier à la 3e compagnie du 3e bataillon du 84e Régiment d’Infanterie de ligne, immatriculé 5522, décédé à l’hôpital militaire de Constantinople le 11 septembre 1855
Jean Liébus, 23 ans, né le 17 juin 1832 à Saint-Bonnet, fusilier à la 2e compagnie 2e bataillon, immatriculé 3624, décédé à l’hôpital civil de Toulon le 16 juin 1855
Pierre Vitrac, 21 ans, né le 25 janvier 1835, né à La Valette, fusilier au 66e Régiment d’Infanterie 1re armée 2e bataillon 5e compagnie, matricule 6311, décédé le 25 août 1856 (Hôpital militaire de Paris)

La Guerre de Crimée (1853-1856) opposait la Russie impériale de Nicolas 1er, puis de son successeur Alexandre II et ses alliés, à l’Empire ottoman de Abdülmecid 1er de Constantinople, au Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande de la reine Victoria, à la France du Second Empire (1852-1870) et au royaume de Sardaigne (1720-1860) de Victor-Emmanuel II de Savoie.
Durant cette guerre de Crimée, Sébastopol est assiégée par les Français, les Britanniques et les Turcs, et tombe après onze mois de siège. Plus de 100 000 soldats français ont participé à cette guerre. Durant  l'année 1856, entre 24 000 et 40 000 soldats français moururent de maladie, principalement du typhus et du choléra.

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