Nouvelles
Cinq brochures viennent d'être rééditées par la bibliothèque.
Entièrement en couleur et mises à jour, elles sont disponibles à la bibliothèque.
Mise en vente à prix coûtant.
Reliure dos carré collé.
Papier couverture couché brillant 300 g/m2
Pages intérieures papier couché brillant 170 g/m2
Les écoles de Gignac |
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Gignac Hier et Avant-hier |
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Nos ancêtres les Gignacois Démographie, traditions, émigration 116 pages 15 € |
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Le petit patrimoine de Gignac Calvaires, constructions à pierres sèches, fontaines, lavoirs, puits, travail, fours et moulin, portails et balcons 84 pages 13 € |
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Des racines et des hommes Essai de toponymie sur la commune de Gignac avec un inventaire de 1100 toponymes Origine des noms de lieux, marque indélébile révélatrice d'un terroir 106 pages 15 € |
L'INSEE a publié le 12 décembre 2022 les données issues du recensement de 2019 et établi des comparaisons avec les recensements précédents. Suivre ce lien pour consulter l'ensemble de ces données.
Ci-dessous les résultats les plus intéressants sous la forme de tableaux.
Il est des traditions tellement ancrées en nous que nous ne nous interrogeons même pas sur leur origine. Tel est le cas avec le sapin de Noël, le père Noël, mais aussi avec la Saint Sylvestre ou encore la tradition des étrennes.
Sylvestre était un habitant de Rome devenu pape, mais le réveillon de la saint Sylvestre n’a rien à voir avec ce saint qui serait mort le 31 décembre 335.
La fête du nouvel an était une fête célébrée dans la Rome antique. Jules César avait fixé la fin d’année au 31 décembre. A la fin des Saturnales, les Romains avaient l'habitude d'offrir des cadeaux, en particulier aux enfants : anneaux, cachets et menus objets en terre cuite, d'où le nom donné à cette fête : la fête des Sigillaires, du latin sigillum (qui signifie sceaux ou cachets de terre cuite). Cette fête des Sigillaires donnait lieu à des festins et elle clôturait les festivités de décembre. La nuit précédant le 1er janvier, les Romains faisaient un long repas qui leur permettait d’attendre la nouvelle année. Plus le nombre de plats servis au cours de cette soirée était grand, plus l’année nouvelle serait heureuse et prospère.
Musiques, coups de Klaxon et autres manifestations sonores retentiront progressivement partout dans le monde à partir de minuit. Pourquoi tant de bruit ? La réponse est à chercher dans une ancienne croyance, selon laquelle il n’y aurait rien de tel pour chasser et tenir à distance les mauvais esprits.
Avec les douze coups de minuit qui approchent, c’est non seulement le moment d’échanger des vœux, mais aussi des baisers, et si possible sous une branche de gui.
Encore une tradition dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Les Druides considéraient le gui comme une plante sacrée. À cette époque, on prêtait au gui, pris sous forme de boisson, toutes les vertus : non seulement il assurait la fécondité, mais il était un remède contre tous les poisons.
La tradition traversa allègrement les siècles, puisqu’il était encore de coutume au Moyen Âge de suspendre du gui aux poutres des plafonds pour assurer la prospérité de la maison et de tous ses occupants : culture, animaux, descendance…
Quant au bisou entre amis, véritable rituel de la nuit de la Saint-Sylvestre, il favoriserait la réalisation des vœux de chacun(e), tout en scellant encore davantage les liens amicaux. Embrassez donc qui vous aimez, mais toujours sous le gui (…et avec un masque) !
Lors du solstice d'hiver, les druides coupaient le gui sacré en prononçant les mots O ghel an heu, qui signifiaient littéralement Que le blé germe dans la langue Celte. Au Moyen Âge, l'expression s'est transformée en Au gui l’an neuf.
Belle occasion pour souhaiter à vous tous qui consultez notre site Internet une très belle et heureuse année, placés sous la protection du gui !
L'Association Lo Patrimòni vous présente ses meilleurs voeux pour l'année 2023 et vous propose... sa première randonnée de l'année.
Rendez-vous à la bibliothèque pour covoiturage à 13 h 30.
Regroupement à Montagnac à 13 h 45.
Parcours : Montagnac - Aubugue - Sireyjol - Les Faures - Montagnac.
Distance : 8,5 km
Dénivelé positif : 120.
Nous vous souhaitons une bonne fête de fin d'année.
Le club des Aînés Gignacois vous souhaite à tous et à toutes les meilleurs voeux pour l'année 2023. Que cette année vous apporte bonheur, joie et surtout la santé.
Le club fait son Assemblée Générale le dimanche 22 janvier 2023 à 11 heure suivi d'un repas (Retenez cette date). Bonnes fêtes à tous.
La Présidente,
Marie-Claude Laval
Dans la Dépêche d'aujourd'hui, page 18, en pied de page, un article intitulé "Ces Lotois oubliés : Pierre Cérou (1709-1797)". L'article peut être lu ou écouté (cliquer sur ce lien). Cette nouvelle fonctionnalité utilise une voix synthétique générée par ordinateur. Il y a quelques erreurs dans l'accentuation (par exemple : dis-je ), dans la prononciation (par exemple, XVIIIe siècle, chevaux au lieu de château). Cela n'enlève rien au contenu.
Quelques précisions complémentaires :
1) La rue qui longeait la bibliothèque de Gignac s'appelle "Rue Pierre Cérou"
2) Une rubrique de ce site lui est consacrée : cliquer sur ce lien
3) Cette pièce L'Amant auteur et valet a été rééditée aux Editions de L'Harmattan en 2007 (avec une étude réalisée par Robert Vayssié), puis chez Hachette bnf
4) Le devant d'autel (antependium) dont il est question dans cet article est classé à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
5) Lorsque Pierre Cérou revient en France, il écrit une 2e pièce de théâtre qui est mise au programme de la Comédie Française. Créée le 10 juillet 1758, cette comédie, le Père désabusé, est jouée trois fois. Dans Le Mercure de France d'août 1758 (pages 181 à 184) on relève un compte-rendu de la représentation, des jugements portés sur cette deuxième comédie et un résumé détaillé de la pièce. Pour en savoir plus, cliquer sur ce lien.
17 h 45 : Montée du brouillard au coucher du soleil
17 h 46 : Montée du brouillard au coucher du soleil
17h46 : Le Pech de la Montagne
"Se canta"
Une sorte d'hymne du monde occitan (cliquer sur ce lien) souvent chanté à Gignac
Hymne officiel du Val d'Aran
L’Aran ou le val d’Aran est une vallée de langue occitane, située dans les Pyrénées catalanes, en Espagne. C'est officiellement une comarque de la communauté autonome de Catalogne qui a reçu un statut de semi-autonomie en 1990. Gaston Fébus, Comte de Foix, poète, écrivain, l'un des plus grands chasseurs de son temps, auteur d'un livre sur la chasse, mais aussi coureur de jupons, aurait écrit cette chanson pour se faire pardonner ses infidélités par sa femme et lui donner envie de revenir.
Les paroles en occitan Dejós ma fenèstra |
Les paroles en français Sous ma fenêtre |
Gignac le 22 décembre 2022
C’est une de ces traditions dont nous avons perdu l’origine exacte, mais qui s’est enracinée si profondément que l’on ne voudrait pour rien au monde la voir disparaître : à Noël, on pose le sapin dans son salon, sur les grand-places et même dans les magasins. On rivalise d’ingéniosité pour le décorer et il fait la joie des enfants et le bonheur de tous. Quelle est sa symbolique, d’où vient-il et que dit-il de notre rapport à la nature ?
De nombreuses traditions orales ou légendaires font remonter son avènement aux époques païennes. A la fin du XVe siècle, il est attesté que dans les pays germaniques, certaines cérémonies de fin d’année avaient lieu autour de cet arbre. Riga, l’actuelle capitale de la Lettonie, se targue d’avoir érigé et décoré le premier arbre de Noël dans sa cité en 1510. Quoi qu’il en soit, cette coutume nous vient des pays de l’Est de l’Europe.
Symbole du renouveau de la vie, l’arbre est un thème traditionnel païen que l’on retrouve dans de nombreuses religions archaïques. Il rappelle également l’arbre de vie de la Genèse. Le sapin et l’épicéa étant des conifères à feuilles persistantes, ils sont symbole de renaissance lors du solstice d’hiver. L'utilisation d'arbres à feuilles persistantes, de couronnes et de guirlandes pour symboliser la vie éternelle était une coutume chez les Égyptiens, les Chinois et les Hébreux.
Deux traditions de Noël dans le monde occitan : cliquer sur ce lien
Et la crèche ?
Eglise de Saint-Bonnet : le vitrail de la nativité
En arrière-plan : Gloria in excelsis Deo et in terra Pax
(premiers mots d’une hymne liturgique chrétienne) :
Gloire à Dieu au plus haut des cieux et Paix sur terre.
Décorer son foyer de verdure, illuminer les maisons, faire des repas opulents, tout cela se retrouve dans différentes traditions : il s’agit, au moment du solstice d’hiver, de souligner l’espoir du renouveau, des jours qui rallongent enfin, des récoltes printanières à venir. La crèche, qui célèbre la naissance d’un enfant, et donc la promesse d’une nouvelle ère, rejoint cette symbolique. Cela explique que les non-croyants et les personnes d’autres religions s’en saisissent volontiers. La crèche met en scène une naissance. Elle est un symbole qui rassemble au-delà des religions. Les commerçants ne se trompent pas sur son potentiel !
Les plus anciennes représentations de la Nativité sont issues de l'art paléochrétien. Elles sont essentiellement des fresques et des bas-reliefs datant du IIIe siècle et surtout des IVe et Ve siècles. François d’Assise, marqué par sa visite à Bethléem, est l’inventeur de la première "crèche vivante" et reproduit la scène de la nativité à Greccio en Italie pour la nuit de Noël en 1223. Le modèle réduit avec de petites statues – et non plus une simple représentation picturale – apparaît ensuite, à la fin du XVIe siècle, en Europe.
En France, les crèches sont popularisées après la révolution de 1789, d’abord dans les paroisses, puis chez les particuliers, lorsque les églises devenues "propriétés de l'Etat Français" sont fermées, en 1793. C’est à cette époque que des crèches plus locales font leur apparition. Ainsi des crèches provençales avec leurs fameux "santons". Le mot vient du provençal santoun ("petits saints") et désigne une foule nombreuse, de l'ange Boufarèl, guide des bergers vers la crèche, au Pistachié. Valet de ferme, le Pistachié est très loin de mener une vie sainte. Certains s’accordent à dire qu’il est en particulier un coureur de jupons, mais aussi un homme généreux qui apporte à la crèche morue, saucisses, fouguasses ou bien encore la pompe à huile. Ne pas oublier bien entendu le célèbre Ravi (connu pour être l’idiot du village) !
Quelques santons de Provence...
L'aveugle, le berger, le couple provençal, le maire,
le pistachié, le ravi, le rémouleur, le cueilleur de fleurs de lavande...
... des santons du Pérou...
... sur des barques en roseau au lac Titicaca...
... et des santons créés en Egypte
Crèche internationale avec santons en argile de Provence, Egypte, Birmanie et Pérou