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 Patrimoine religieux

Voilà une transformation étonnante. Au départ, un ancien poulailler. A l'arrivée une chapelle intime consacrée à Notre Dame de La Blénie. Une réussite qui sort du commun grâce à Gisèle L. et à Georges D. Inaugurée en juillet 2000, l'édifice est devenu chapelle avec la bénédiction des lieux par le curé de Gignac, l'abbé Tarayre. Une première messe a été dite dans ce lieu un jour de 15 août.

Un monument religieux original : l’oratoire dédié à Saint Antoine, situé près du puits Bournaguet, route de Saint-Bonnet. L’oratoire est constitué en trois parties : un piédestal en gradins, un socle qui supporte la statue, et la statue elle-même. La plaque située sur la face avant du socle porte les mentions : Saint Antoine protégez-nous (40 j. ind.). Brisée comme on le verra sur la 1ère photo, elle a été renouvelée au début des années 2000.
L’édifice a été élevé ici 1898. La statue (1,50 m de haut, poids : 200,1 kg, coût : 300 francs) provient des Ateliers de Vaucouleurs (Meuse). Elle est l’œuvre de l’Union Artistique de Vaucouleurs.

Origine de l’oratoire
Pour dresser cet oratoire, l’abbé Sireyzol, curé de Gignac, a besoin de fonds, aussi lance-t-il en 1896 un appel pressant à certains fidèles susceptibles de verser une offrande généreuse. A noter que l’abbé Sireyzol prend sa retraite cette année-là. L’abbé Laffarguette lui succède.
La bénédiction de la statue par le vicaire général Laporte donne lieu à une fête grandiose le 30 novembre 1898, en présence d’une vingtaine de prêtres et d’une foule de fidèles importante. Etait également présent le chapelain de Notre-Dame de Rocamadour que le curé de Gignac avait appelé à cette occasion comme prédicateur.

 Patrimoine vernaculaire
Au Touron(19 photos)
Cabanes(12 photos)

Photos Robert Vayssié

Les cabanes du Causse de Martel
Traduction littérale du mot occitan "las cabanas" (prononcer "lo cobano"), ce terme local désigne de petits abris construits en pierre sèche en bord des terres au XIXème siècle et au début du XXème siècle. On les utilisait pour ranger les outils ou se mettre à l'abri en cas de mauvais temps. Certaines étaient utilisées comme poulaillers. Après la crise due au phylloxéra, la plupart des vignes ont été abandonnées et les terrains sont devenus des lieux de pacage.
Ces cabanes sont construites avec les pierres que les agriculteurs retiraient de leurs champs. Elles sont rarement isolées. On les trouve généralement insérées dans des murs de clôtures ou des tas de pierres ("cheyrous"). Sensibles au gel, ces cabanes ont une durée de vie limitée : en général un siècle et demi, la sensibilité du calcaire au gel autorise rarement leur conservation au-delà 200 ans.

Question de vocabulaire :
Ce terme de "cabanes"  caractérise traditionnellement les constructions en pierre sèche du Causse de Martel. Ailleurs on parle de "bories" (pour abriter des bœufs), "gariottes", "cazelles" ou "caselles". Ces mots, avec le développement du tourisme, ont tendance à s'imposer et à remplacer, dans le langage de personnes venues d’ailleurs, le terme local traditionnel.

Fours à pain(15 photos)