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150e anniversaire de la fin de la guerre 1870-1871 - le 24/05/2021 10:03 par multimedia

OUBLIER... JAMAIS !

Tel était le souhait des soldats Gignacois ayant participé aux événements de 1870-1871. Mais qui s'en souvient ? Le 11 novembre on commémore toujours la fin de la guerre 1914-1918, mais Gignac a complètement oublié tous les jeunes hommes qui sont morts lors des conflits précédents.
Ne serait-il pas raisonnable de leur rendre hommage en ajoutant leur nom sur une plaque au Monument aux Morts ?

Gignac où sévissait une sévère épidémie de variole n'a pas échappé aux événements de 1870-1871.

                                          

Petit rappel des événements qui se sont déroulés en mai 1871
                         

Voilà 150 ans que se terminait dans un bain de sang l'épisode final de la guerre franco-allemande de 1870-1871 perdue par la France.
10 mai 1871 : Le Traité de Francfort est signé. Il met fin à la guerre franco-allemande de 1870-1871
21-28 mai 1871 : La Semaine sanglante est l'épisode final de la Commune de Paris, où elle est écrasée et ses membres exécutés en masse. Elle s'inscrit dans le cadre de la campagne de 1871 à l'intérieur menée par le gouvernement de Versailles contre les insurrections communalistes que connaissent plusieurs grandes villes françaises.
29 mai 1871 : Le fort de Vincennes encerclé par les Allemands se rend. Les neuf officiers de la garnison sont fusillés dans les fossés.

                                               

Et à Gignac que s'est-il passé ?
                        

Le 4 octobre 1870, M. Barre, président de la Commission Municipale de Gignac, expose que « la garde nationale sédentaire est sur le point d’être organisée, la commune possède suffisamment de fusils de chasse pour l’armer, mais il manque pour compléter ces armements, un drapeau, un ou deux soldats tambours, et des soldats instructeurs pour lui donner les premières notions d’exercice militaire, les anciens soldats qui en font partie sont incapables de donner cette instruction. »
Le 20 novembre 1870, la commission municipale procède à une imposition extraordinaire de 4000 francs à 6 % pour l’équipement, l’habillement des gardes nationales mobilisables. Le notaire Martin Jules Barre et le curé Louis Sireyzol prennent chacun 3 obligations à 100 francs. Huit agriculteurs prennent deux obligations à 100 francs, et seize prennent une obligation à 100 francs.
La commune connaît des difficultés financières. Elle est amenée, par exemple, à supprimer la fonction de garde-champêtre (économie : 360 francs).
De jeunes Gignacois sont enrôlés et participent aux diverses opérations militaires. Quatre d'entre eux meurent pendant cette période :
                      

Pierre Delmas, 29 ans, soldat au 2e train d’artillerie, décédé le 7 décembre 1870 à l’hôtel-Dieu de Poitiers
Gabriel Chassaing, 22 ans, né le 11 avril 1849 à La Vayssière, décédé à l’hôpital civil de Touze le 4 janvier 1871
Pierre Verdier, 23 ans, 2e soldat au 31e régiment de ligne, décédé à l’hôpital de Maubeuge le 30 mars 1871
Pierre Arlie, 20 ans, garde mobile du Lot, 2e bataillon 2e compagnie, décédé le 20 mars 1871 à l’hospice général de la ville de Laval (Mayenne)
                  

Revenus à Gignac les survivants créent la Mutuelle des Combattants de 1870 dont le drapeau est conservé dans les archives municipales. Ce drapeau a été classé à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques le 22 septembre 2010.

                              

                             

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Les vétérans de 1870 en 1903 devant l’étude de Maître Morand

A gauche du drapeau : Jean-Louis Bordes, maire, le porte-drapeau : Bouyssou des Fraux
Au 4ème rang, à gauche : Lapeyre, de Madrange, et Delpy, de La Peyrouse
Au 3ème rang, de gauche à droite : Boyer (musicien), André Montfort, Parjadis, Delbreil (dit Brélou ), Rayzal, Elie Delbos, Sage (Saint-Bonnet)
Au 2ème rang, de gauche à droite : Delvert, Delpy l’horloger, ?, Maître Morand, Antignac (musicien), un fils Morand
Au 1er rang, un fils Morand, Gary, ?, ?, un fils Morand

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Drapeau des vétérans de 1870 inscrit en 2010 à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
"Les Vétérans des Armées de Terre et de Mer 1870-1871 GIGNAC (LOT) 1046e section"

                       
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et sur l'autre face du drapeau la devise HONNEUR ET PATRIE OUBLIER... JAMAIS !
                               

                           

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Médaille commémorative de la campagne de 1870-1871
attribuée à Joseph Rol, soldat à la Garde Nationale mobile du Lot

                                          

A l’école de Gignac, après la guerre de 1870, les garçons suivaient des exercices militaires et apprenaient le maniement de fusils en bois. Ils apprenaient aussi à présenter les armes. Cet usage était encore en vigueur en 1891.
Lors de l’inauguration officielle de la gare, les garçons de l’école de Gignac ont fait une haie d’honneur avec leurs fusils en bois.
L’inauguration de la gare Gignac-Cressensac a donné lieu à une grande cérémonie le dimanche 2 août 1891. Le train ministériel s'est arrêté à Gignac à 9 h 15. Le ministre de l'intérieur, Ernest Constans, et le ministre des transports, Yves Guyot, ont reçu un accueil triomphal : discours, remise de décorations, haie d'honneur des enfants des écoles qui ont présenté les armes.


Un beau vide-grenier - le 23/05/2021 19:00 par lopatrimoni

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Plus de cent étals, des centaines de visiteurs qui se sont succédé au cours de ce dimanche 23 mai et même du soleil pour célébrer ce retour à une vie presque comme avant. "Presque", parce que les règles sanitaires ont dû être respectées (sens unique dans les allées secondaires, port du masque, gel à disposition sur de nombreux étals), et c'est "masqués" que les vendeurs et acheteurs se sont retrouvés sous les chênes sur le site du moulin à vent.
Des constatations souvent entendues autour du moulin : "C'était très bien organisé", "Félicitations aux bénévoles", "Que c'est beau cette pelouse avec ce moulin et ce four !"  Et en effet nombreux sont ceux qui ont pique-niqué ou circulé sur le site et regretté que le moulin ne puisse être visité. Ce n'est que partie remise puisque lors du vide-grenier du dimanche 4 juillet le moulin et le fournil seront ouverts à la visite et le moulin tournera : il fera à nouveau de la farine.


Emplois d'été - le 19/05/2021 13:40 par RIONET

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Déconfinement - le 16/05/2021 23:18 par Multimedia

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Photo Cathy Pluvinage


Une deuxième carte postale datée 10 février 1917 - le 13/05/2021 11:12 par bibliotheque

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Carte postale adressée le 10 février 1917 à l'institutrice de l'école de Saint-Bonnet qui était Marie Delpy originaire de Montagnac. Très connue pour sa rigueur et ses exigences, elle a n'a pas dû rester impassible devant ce message adressé par son filleul... "Le 10 février 1917 Chère Marie Résoi les mélier Besai de ton feiliel qui panse souvan a toi Je vai t écrire demain plu l'ongement Jean Marie"


Une petite plongée dans l'album des souvenirs ... - le 12/05/2021 12:41 par bibliotheque

Avec ces restrictions dues à la situation sanitaire nous avons dû rester plus que prévu confinés chez nous. Une belle occasion pour ouvrir l'album des souvenirs.
Voici aujourd'hui une carte postale postée à Gignac il y a plus d'un siècle, le jour de la foire du 2 janvier 1909. C'était une foire essentiellement consacrée aux truffes et au gibier.
           

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Celle-ci a été postée à Gignac le 2 janvier1909
et elle est arrivée à la Poste de Souillac le lendemain 3 janvier 1909
Adressée à un certain "Monsieur G. Simon Souillac Lot",
elle a transporté un message très court "Souvenir de la foire de Gignac"

La carte postale était le facebook ou le WhatsApp de l'époque, le réseau social le plus utilisé...


Remarquer la maison située à droite : aujourd'hui elle est très différente. En 1909 elle vivait sa dernière année dans son intégralité. En effet le Conseil municipal avait décidé d'élargir la rue principale en coupant ou détruisant toutes les constructions ou maisons qui gênaient.

Pour plus d'infos sur cet élargissement, cliquer sur ce lien


Le papillon Belle Dame de passage à Gignac - le 11/05/2021 08:09 par multimedia

Chaque année au printemps, ce papillon visite notre commune, en route vers le Nord depuis l’Afrique tropicale, où il retournera à l’automne, bouclant en plusieurs générations un périple de plus de 12 000 km.

La Belle-Dame ou Vanesse des chardons : une incroyable migratrice !

Voici quelques jours, elle a quitté les rivages d’Afrique du Nord, aimantée par les latitudes septentrionales, portée par les vents du Sud. Son arrivée en France a coïncidé avec les remontées de sable du Sahara qui ont survolé l’Europe fin avril. Des remontées apportées par des vents sur lesquels ce papillon, telle une fée céleste, a pu surfer.
          

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Photo Cathy Saint-Bonnet

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30 km/h, telle est la vitesse de croisière de ces papillons. Ils peuvent couvrir près de 500 km en un jour, ne faisant que de rares pauses pour se nourrir sur les fleurs de chardon, artichaut, lavande, luzerne ou ortie. On peut en voir en ce moment sur le chemin du moulin (Côté La Blénie), et sans doute aussi près de chez vous.
Mais ces « Belles Dames » ne font qu’une courte pause parmi nous. La Belle Dame ou Vanesse des chardons est une éternelle fugitive. Ses descendants, en effet, devront parvenir à temps à leur port d’attache estival : le nord de l’Europe. À l’automne, les descendants des migrants de printemps meurent ou migrent à nouveau vers le sud, vers l’Afrique tropicale, franchissant chaînes de montagnes, la Méditerranée et ensuite le Sahara.
En 2009 plusieurs millions de Belles Dames sont remontées vers le Nord de l’Europe. C'était une migration exceptionnelle. L’année suivante un timbre-poste a été édité par la Hongrie et par les îles Féroé.
      

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Timbre poste des Îles Féroé
            

Contrairement à l’oiseau migrateur, ce voyage se fait sur 8 à 9 générations. La vie d'un papillon dure environ un mois. On se demande comment "ça" fonctionne... Il est hallucinant, qu’un papillon soit codé génétiquement pour passer le flambeau de génération en génération, à différentes étapes d’un trajet Sud/Nord et Nord/Sud de plus de 12 000 km...


Le cytise argenté en pleine floraison - le 10/05/2021 10:01 par multimedia

Réflexion entendue dimanche après-midi sur le site du moulin, près du panneau présentant quelques espèces de fleurs spécifiques du Causse : « Elle est même pas là ! » Eh oui, il n’est pas possible de présenter sur un panneau, même grand, les centaines de fleurs qui poussent sur le Causse de Martel !
Voici la fleur dont il était question :

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Il s’agit du cytise argenté que l’on trouve en ce moment autour du moulin, aux endroits non piétinés, et sur les murs. Les feuilles sont caractéristiques : à trois folioles elliptiques, couvertes en dessous de poils soyeux. C’est une plante vivace. Son nom latin : Argyrolobium zanonii
Qui connaît son nom en occitan ???
                

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Une belle association de couleurs
Deux couleurs sont actuellement dominantes sur le pelouse : le jaune et le mauve. Le cardoncelle doux est actuellement fleuri, de même que la sauge sauvage. Ces fleurs mauves se marient parfaitement avec les fleurs jaunes du cytise et des boutons d'or.

      
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Commémoration du 8 mai 1945 - le 08/05/2021 14:04 par bibliotheque

C'est le moment de consommer des "respounchous" ! - le 07/05/2021 16:43 par bibliotheque

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Sur le chemin de la Pierre des Trois Evêques le 7 mai 2021

La saison des respounchous est là : on peut consommer l'extrémité de ses tiges encore tendres. On en trouvera facilement, par exemple, en bordure de chemin vers la Pierre des Trois Evêques, dans la vallée du Touron ou sur les pentes humides du Pech des Eoules.
Au printemps les extrémités des jeunes pousses (10 à 15 cm) sont consommées comme des asperges, en vinaigrette, en omelette et même en quiche. La saveur est très amère. Toutefois si on sait bien les faire cuire, l'amertume disparaît presque : il faut les jeter dans l'eau bouillante dès que la cueillette est terminée. Autrefois, c'était un mets très apprécié et très recherché. Bref, chez nous, "on allait aux respounchous comme on allait aux champignons !

Plus d'infos sur cette plante rendue célèbre par Laurent Jalabert : cliquer sur ce lien