Nouvelles

08 manoir 2 tours.jpg
                

07 tersac chateau.jpg

A gauche de la tour ronde du XVIe siècle
le donjon et la grande salle du château
qui ont été détruits au cours du XXe siècle
              

Tersac pendant les guerres de religion

Le 4 février 1586, l'armée du Duc de Mayenne prend Montignac. L'hiver est rude et la neige abondante. Le Duc de Mayenne est à la tête d’une impressionnante armée : six régiments de Français, un de Suisse, une Gendarmerie Française importante, trois d’Albanais et quatre de reistres, faisant plus de douze cents chevaux. Il s'empare aisément de Gignac aux premiers coups de canon. Le bourg est de nouveau dévasté. Le Duc fait pendre les soldats huguenots dans l'église de Gignac et dans la grande salle du château de Tersac.
                    

07 tersac auj 01.jpg

 
07 tersac auj 02.jpg


6/9 Plaque photographique : la gare en 1905 - le 07/08/2021 08:43 par lopatrimoni

06 gare.jpg

La gare de Gignac-Cressensac en 1905
     

Ouverture de la ligne le 1 juillet 1891
Trois trains de voyageurs s'arrêtaient à Gignac dans le sens Brive-Cahors (13 h 48, 8 h 28, 19 h 43) et trois autres dans le sens Cahors-Brive (20 h 54, 8 h 40, 11 h 54)
               .

train vapeur Boulet.jpg
Viaduc du Boulet

     
Inauguration officielle le dimanche 2 août 1891
Le train ministériel s'arrête à Gignac à 9 h 15 : le ministre de l'intérieur, M. Contans et le ministre des transports, Yves guyot, reçoivent un accueil triomphal : discours, haie d'honneur des enfants des écoles qui présentent les armes (après la guerre de 1870, les garçons suivaient des exercices militaires et apprenaient le maniement de fusils en bois), remise de décorations.
                          

La gare de Gignac-Cressensac
Le bâtiment de la gare de voyageurs appartient au type n° 3 dans la collection de la Compagnie d'Orléans (débarcadère des voyageurs avec hall séparé).
            

plan gare voyageurs.JPG
                    

Relations difficiles entre Gignac et Cressensac
Témoignages recueillis par Odile Battier en 1929 auprès d'anciens qui avaient connu cette période de tension entre Gignac et Cressensac, Alexandre Delvert le grand-père de Louise Villepontoux, Pierre Fumat le grand-père de Fernande Doublen et "Lavalou" le grand-père d'Hélène Lalle  : "La gare devait se construire dans le « Prat Dinal », c’est-à-dire le pré face à Saint-Antoine, à droite en montant à Saint-Bonnet. Mais comme le maire de Cressensac  voulait que cette gare se fasse sur un terrain de Cressensac, il avait demandé de la mettre au Pin, sur la route de Gignac, à droite avant d’arriver à Cressensac. La Compagnie a refusé ce plan. Le maire qui tenait à ce projet a fait faire une pétition disant que les habitants de Gignac  ne tenaient pas à avoir la gare à Gignac. Cela pourrait faire peur au bétail. Il a fait décider qu’elle se ferait à mi-chemin entre les deux communes. Mais comme elle est construite sur un terrain de Gignac, on l’a appelée la gare de Gignac-Cressensac. Les gens de Cressensac voulaient qu’on l’appelle la gare de Cressensac-Gignac ! Si la gare s’était faite à Gignac, cela aurait été beaucoup plus simple pour la construction de la voie : Estivals, Gignac, Madrange, La Sotte et Souillac. On aurait évité les tunnels et de grands viaducs. Il y a eu pas mal de querelles à ce moment-là entre les habitants de Gignac et les habitants de Cressensac."

    
sncfgare.JPG

Et aujourd'hui ? De très rares voyageurs...

gare horaires.jpg

Consulter les horaires détaillés

  

Plus d'infos en suivant ce lien


5/9 Plaque photographique : Route de Nadaillac en 1905 - le 06/08/2021 13:03 par lopatrimoni

03 mur couvent.jpg
A gauche le mur d'enceinte du jardin et de la cour de l'école religieuse
                  

En 1980-1981 ce mur a été détruit et la salle des fêtes a été construite à l'emplacement du jardin. Le "lac" situé entre ce mur et le mur du fond a alors été comblé. Derrière les habitants du bourg la maison a trois fenêtres au 1er étage, alors qu'aujourd'hui elle n'en a que deux : en 1910 on a élargi la rue principale en reculant les façades des maisons de plusieurs mètres.

                         

03 mur couvent 2021.jpg


04 locomobile batteuse.jpg

Locomobile Millot construite en 1893
Lieu : au pied du vieux cimetière, sur le chemin du moulin
Un détail : on utilisait des comportes pour mettre le grain
En arrière plan, à droite, la grange aujourd’hui local d’Ecaussystème
Au fond, à gauche, la colline du moulin

Caractéristiques techniques de la locomobile Millot :
Chaudière à foyer cylindrique vertical
Capacité en eau (service) : 700 l environ
Surface de chauffe : 11,8 m2
Timbrée à : 8 bars
Température de la vapeur à 8 bars : 170°
Moteur Mono cylindre à double effet
Diamètre du piston 190 mm course 24 mm
Alimentation en eau de la chaudière par pompe, commandée par la crosse de piston.
Puissance effective 14 CV-140 tours/minute
Poids en ordre de marche environ 3800Kg


3/9 Nouvelle photo sur plaque photographique - le 04/08/2021 08:53 par lopatrimoni

Les étameurs (1905)

              

05 etameurs.jpg
               

Les étameurs en bas du bourg, face au « Lac de sainte Anne »
Photo prise après démolition de la maison Cérou (en haut, à gauche)


2/9 Découverte de nouvelles plaques photographiques - le 03/08/2021 07:00 par lopatrimoni

Destruction d'une maison du XVIIe siècle
Propriété de la famille Cérou (voir la nouvelle du 01/08/2021)

02_ bourg_avant_1906.jpg
En 1905
Maison Cérou en cours de démolition (à gauche)
A droite de la rue, pierres récupérées pour réutilisation (en particulier dalles de sol)
          

01 02.jpg

          
Le 3 novembre 1867 : le conseil municipal décide d’acquérir une maison d’école servant en même temps de maison commune. La maison d’école alors en service est considérée "trop sombre, insalubre, trop petite et mal placée". Comme "la maison de feu M. Cérou est en vente", le Conseil Municipal décide de l’acquérir. Mais cet achat est différé pour une raison inconnue. La maison Cérou sera louée par la commune pendant plusieurs années et abritera les écoliers.
En 1881, 67 élèves fréquentaient l’école laïque de garçons installée dans cette maison de l’ancien médecin de Gignac, Joseph de Cérou. Toujours pas d’adjoint. Le maître avait en face de lui 67 enfants. Un instituteur-adjoint sera enfin nommé le 14 novembre 1881 à l’école de garçons. Il s’agit de Victor Gratias.
1881 : promesses de vente pour maison d’école de la maison Cérou, servant depuis longtemps de maison d’école,et du terrain d’Etienne Aubert (3 ares) pour agrandir la cour.

En 1885, la commune présente un projet de construction de maison d’école. le projet se concrétisera vingt ans plus tard. Le 15 juin 1903, le ministre de l’Instruction Publique approuve le projet de construction d’un groupe scolaire à Gignac.
3 août 1902 : approbation des plans et devis.
La vente sera effective après la mort d’Edouard-Etienne Cérou (22 juillet 1903) qui en avait hérité de Joseph de Cérou son oncle, docteur médecin, mort à Gignac le 31 août 1866.

1904 : début des travaux de destruction de la maison Cérou.

Valeur des matériaux repris par l’entrepreneur provenant de la démolition de l’ancienne bâtisse : 5105 francs.

Valeur de la maçonnerie conservée intacte et réutilisée : 15,42 m3 à 3 francs le m3 = 53, 97.  

         

Construction du groupe scolaire de Gignac (1905-1906)
 

construction.jpg


La réception des gros travaux a été effectuée le 16 décembre 1906. Restait à aménager les 4 salles de classe et les 4 logements destinés aux maîtres. Les travaux ne seront totalement terminés qu’en 1908.


Un déménagement exceptionnel - le 01/08/2021 23:57 par lopatrimoni

Lundi 26 juillet, un évènement très particulier a eu lieu dans le village de la Sotte.
Dans le sous-sol de la maison d'Huguette Delmas se trouvait un objet très remarquable : une cuve de vinification en bois.
Vous allez dire qu'un cuve à vin en bois, cela n'a rien d'exceptionnel, c’est même très banal. Oui, mais celle-ci est très particulière. Au lieu d'avoir une forme cylindrique ou tronconique, elle est de forme cubique ce qui est extrêmement rare. De plus, cette cuve très ancienne est dans un état de conservation exceptionnel.

IMG_3060-2.jpg

Souhaitant effectuer des travaux de restauration, les nouveaux propriétaires de la maison ne pouvaient pas conserver cette cuve, mais voulaient qu'elle soit sauvegardée. Ils se sont alors rapprochés de l'association Lo Patrimoni qui a trouvé la solution. Dans le cadre du projet "Des moulins et des fours sur le causse de Martel", la commune de Lachapelle-Auzac a prévu d'ouvrir un musée consacré à la vigne et au vin dans le village de Reyrevignes. Cette cuve  a tout à fait vocation à être exposée dans un tel musée.
C'est ainsi que lundi matin des membres de l’équipe municipale et l’employé municipal de Lachapelle-Auzac ainsi que des bénévoles de Lo Patrimòni, sont arrivés à la Sotte pour procéder à l'enlèvement de la cuve. L'objet étant très volumineux, il était hors de question de le faire sortir par l'étroite porte de la pièce. Il a donc fallu la démonter entièrement.
La première étape a consisté à repérer et numéroter toutes les pièces afin de pouvoir remonter la cuve à l'identique.

IMG_3069-2.jpg

IMG_3071-2.jpg

Ensuite le démontage a pu commencer.
Les bénévoles ont d'abord démonté le ceinturage en bois en enlevant les coins de bois bloquant les pièces des ceintures.

IMG_3079-2.jpg

Puis, les planches verticales constituant les parois de la cuve ont pu être retirées.

IMG_3110-2.jpg

Enfin le plancher du fond de la cuve a pu être passé par la porte sans démontage.

IMG_3125-2.jpg

IMG_3130-2.jpg

L'opération a été réalisée en une heure environ grâce aux nombreux bénévoles présents. Un grand merci à eux.


Douze nouvelles plaques photographiques réalisées autour de 1906 viennent d'être numérisées. Leur qualité laisse à désirer, rayures, empreintes de doigts, taches diverses, sous-exposition très importante, émulsion qui se détache (couche sensible au gélatino-bromure d’argent). Mais elles permettent une plongée nouvelle et intéressante dans le Gignac d'hier. Quatre plaques réalisées dans les environs de Gignac n'ont pas pu être identifiées.

Au cours de la semaine à venir nous vous présenterons ces photos. Vous pourrez nous faire part de vos réactions en cliquant sur Poster une nouvelle (au-dessous du bandeau vert Nouvelles).

Voici l'une des plus anciennes, réalisée avant la destruction en 1904-1905 du manoir de la famille Cérou et donc avant la construction de la mairie-écoles et avant l'élargissement de la rue principale (reconstruction en retrait des façades des maisons).
                 

01 bourg_avant_1906 (1).jpg

A droite l'étude notariale et la maison du notaire
Au fond la vieille halle
A gauche le manoir de la famille de notables Cérou (17e s)
                      

Voici une photo de la maison Cérou vue depuis le foirail :

maisoncerou.jpg


franglaises1.jpg
             
franglaises2.jpg

Charles et Chloé : « C’était très bien, burlesque et drôle. Les artistes ont fait participer le public. On a beaucoup aimé ce spectacle interactif. On a passé une soirée très agréable. »


Abbé Lachièze-Rey : des nouvelles rassurantes - le 28/07/2021 07:06 par Robert_Vayssie

L'abbé Lucien Lachièze-Rey, qui dessert la paroisse de Gignac, a été victime d'un malaise vagal lors des obsèques de Simone Champagnac. Nous lui adressons nos meilleurs vœux de bon rétablissement.  Les nouvelles sont rassurantes. Il sera même peut-être présent dès ce matin lors des obsèques d'Armand Jardou.

abbelachieze.jpg

Abbé Lucien Lachièze-Rey
vicaire de Martel, administrateur du groupement de Cressensac