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La récolte de truffes au début du XXe siècle était exceptionnelle à Gignac. Voici les relevés effectués par la famille Faurel des Genestes pendant la saison 1907-1908. On découvre les quantités exceptionnelles récoltées à l’époque sur une toute petite ferme ainsi que la liste des marchés aux truffes fréquentés dès le mois de novembre.
Le pont : Il s'agit du pont Louis Vicat (Polytechnicien ,ingénieur des ponts et chaussées) construit sur la Dordogne entre Souillac et Lanzac entre 1812 et 1822.Première construction au monde réalisée avec du ciment artificiel.
On voit sur la photo le chemin qui descend au port de Souillac et la carrière qui a fourni les matériaux. On voit aussi la maison de l'octroi.
Les archives et le site viennent de s'enrichir grâce à la contribution de Pierre Souzat, spécialiste de la truffe dont le père et le grand-père habitaient à Gignères. Pierre Sourzat a fait de la production trufficole presque une science. Depuis près d’un demi-siècle il a expérimenté, conseillé, donné des conférences dans le monde entier.
Son grand-père, Pierre Sourzat (1879-1959), s'intéressait déjà à la production truffière. Il avait fait imprimer un document intitulé "LA TRUFFIERE, sa culture rationnelle".
Pour consulter ce document, cliquer sur ce lien
Pierre Sourzat en novembre 1914
Pierre Sourzat (photo non datée, période 1914-1918)
Dans ce lot de plaques photographiques des années 1905-1906 trois lieux de photos n'ont pu être identifiés. Le photographe, père du dernier notaire, avait une voiture et il sillonnait les environs de Gignac. Il s'agirait donc de paysages situés sans doute tout près de Gignac. Si vous identifiez ce village situé en bord de rivière ou ces cascades ou encore cette gloriette, merci de nous en faire part.
Cette gloriette n'a pas pu être photographiée à Gignac
Explication : la présence de cette haute cheminée carrée à l'arrière-plan
qui fait penser à La Forge de Bourzolles
Identification confirmée : cette photo a été réalisée vers 1905 à La Forge de Bourzolles
par Bernard Morand, notaire et ancien maire de Gignac,
ami de Julien Valat, propriétaire des lieux
Bernard Morand, né à Jumilhac (Dordogne), notaire et maire de Gignac depuis 1879, devient le premier acheteur d'une automobile à Gignac. Il transmet ce virus à son fils Jean-Baptiste qui avait dans les années 1950 une voiture toute rouge du plus bel effet, une Dyna Panhard.
Près du Lac Sainte Anne (on voit la chapelle)
En 1907, face à l'étude de Maître Morand
Toujours vers 1907, sans doute à Teyssilhac
En 1906 (lieu indéterminé) la Horch 23/40 PS Phaeton du notaire de Gignac. C'était, à l'époque de son lancement (1906-1910), le plus grand modèle de la marque Horch. Il y avait à Brive un carrossier automobile, Neuville & Cordelier (vers 1860 ), puis Neuville & fils (vers 1880 et années suivantes). A cette époque un châssis motorisé était acheté, puis carrossé à la demande par un spécialiste. L’entreprise recevait les châssis qui étaient ensuite habillés sur mesure pour le propriétaire. Il s’agit donc d’un modèle unique ou assemblé en série très limitée.
La dernière voiture de Jean-Baptiste Morand, le dernier notaire de Gignac : une Dyna Panhard
Cette voiture a été rendue célèbre par le cardinal Roncalli, futur pape Jean XXIII, qui l'a utilisée en 1958 à Lourdes, lors de la consécration de la basilique souterraine.
Ce dimanche 8 août de nombreux pique-niqueurs se sont installés sur le site du moulin à vent, en général automobilistes. Mais il y a eu des randonneurs accompagnés de leur âne qui portait le pique-nique et qui a lui-même brouté l'herbe de la pelouse au moment du repas.
A gauche de la tour ronde du XVIe siècle
le donjon et la grande salle du château
qui ont été détruits au cours du XXe siècle
Tersac pendant les guerres de religion
Le 4 février 1586, l'armée du Duc de Mayenne prend Montignac. L'hiver est rude et la neige abondante. Le Duc de Mayenne est à la tête d’une impressionnante armée : six régiments de Français, un de Suisse, une Gendarmerie Française importante, trois d’Albanais et quatre de reistres, faisant plus de douze cents chevaux. Il s'empare aisément de Gignac aux premiers coups de canon. Le bourg est de nouveau dévasté. Le Duc fait pendre les soldats huguenots dans l'église de Gignac et dans la grande salle du château de Tersac.
La gare de Gignac-Cressensac en 1905
Ouverture de la ligne le 1 juillet 1891
Trois trains de voyageurs s'arrêtaient à Gignac dans le sens Brive-Cahors (13 h 48, 8 h 28, 19 h 43) et trois autres dans le sens Cahors-Brive (20 h 54, 8 h 40, 11 h 54)
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Viaduc du Boulet
Inauguration officielle le dimanche 2 août 1891
Le train ministériel s'arrête à Gignac à 9 h 15 : le ministre de l'intérieur, M. Contans et le ministre des transports, Yves guyot, reçoivent un accueil triomphal : discours, haie d'honneur des enfants des écoles qui présentent les armes (après la guerre de 1870, les garçons suivaient des exercices militaires et apprenaient le maniement de fusils en bois), remise de décorations.
La gare de Gignac-Cressensac
Le bâtiment de la gare de voyageurs appartient au type n° 3 dans la collection de la Compagnie d'Orléans (débarcadère des voyageurs avec hall séparé).
Relations difficiles entre Gignac et Cressensac
Témoignages recueillis par Odile Battier en 1929 auprès d'anciens qui avaient connu cette période de tension entre Gignac et Cressensac, Alexandre Delvert le grand-père de Louise Villepontoux, Pierre Fumat le grand-père de Fernande Doublen et "Lavalou" le grand-père d'Hélène Lalle : "La gare devait se construire dans le « Prat Dinal », c’est-à-dire le pré face à Saint-Antoine, à droite en montant à Saint-Bonnet. Mais comme le maire de Cressensac voulait que cette gare se fasse sur un terrain de Cressensac, il avait demandé de la mettre au Pin, sur la route de Gignac, à droite avant d’arriver à Cressensac. La Compagnie a refusé ce plan. Le maire qui tenait à ce projet a fait faire une pétition disant que les habitants de Gignac ne tenaient pas à avoir la gare à Gignac. Cela pourrait faire peur au bétail. Il a fait décider qu’elle se ferait à mi-chemin entre les deux communes. Mais comme elle est construite sur un terrain de Gignac, on l’a appelée la gare de Gignac-Cressensac. Les gens de Cressensac voulaient qu’on l’appelle la gare de Cressensac-Gignac ! Si la gare s’était faite à Gignac, cela aurait été beaucoup plus simple pour la construction de la voie : Estivals, Gignac, Madrange, La Sotte et Souillac. On aurait évité les tunnels et de grands viaducs. Il y a eu pas mal de querelles à ce moment-là entre les habitants de Gignac et les habitants de Cressensac."
Et aujourd'hui ? De très rares voyageurs...
Consulter les horaires détaillés
A gauche le mur d'enceinte du jardin et de la cour de l'école religieuse
En 1980-1981 ce mur a été détruit et la salle des fêtes a été construite à l'emplacement du jardin. Le "lac" situé entre ce mur et le mur du fond a alors été comblé. Derrière les habitants du bourg la maison a trois fenêtres au 1er étage, alors qu'aujourd'hui elle n'en a que deux : en 1910 on a élargi la rue principale en reculant les façades des maisons de plusieurs mètres.