Nouvelles
Lors de la réalisation de la table d'orientation/rose des vents installée au moulin en 2017, les recherches n'avaient pas permis de savoir pourquoi le vent de Nord-ouest était appelé le "chevrier". On savait pourquoi le vent du Sud-ouest s’appelait lo vent folet, le vent d’Ouest lo pluevial ou lo plujal, le vent du Nord lo vent negre et à l’opposé, le vent du Sud lo vent blanc. On sait aussi pourquoi le vent du Nord-est s’appelle lo vent clar, mais on ne savait pas pourquoi le vent du Nord-ouest s’appelait le chevrier (occitan : lo chabrier - prononcer : lou tsobrié -). Toutes les tentatives auprès des anciens de Gignac ou des communes voisines étaient restées vaines.
Finalement le témoignage d’un visiteur du moulin apporte enfin un éclairage sur l’origine de cette appellation curieuse. Cet habitant de Basse Corrèze nous a rapporté que son grand-père disait, quand le vent tournait au Nord-ouest, : "Aqueste ser lo vent bufa coma quand la chabra biàla." (= Ce soir le vent souffle comme quand la chèvre bêle – Prononcer : Akèchté chér lou vén bufo coumo quand lo tchabro bialo).
Il n'est donc pas fait référence au berger qui garde des chèvres, mais au vent "qui bêle" comme une chèvre.
La table d'orientation/rose des vents installée auprès du moulin à vent
Photo Suzanne Delpech
Dimanche soir le site du moulin a retrouvé son calme. Au cours de la journée plusieurs centaines de personnes se sont succédé sur le Pech des Eoules, venues assister au spectacle d'un moulin à vent en mouvement avec ses huit voiles déployées. Après contrôle du pass sanitaire 74 adultes et 26 enfants ont pu entrer, masqués, dans le moulin pour une visite commentée et une démonstration de mouture. Le contrôle des pass sanitaires s'est déroulé dans la plus grande courtoisie. Finalement ce contrôle est très rapide et a permis aux visiteurs d'un pass valide de retrouver une grande liberté de mouvement. A midi toutes les tables de pique-nique étaient utilisées, d'autres promeneurs avaient apporté leur propre table. Certains ont dû pique-niquer sur les bancs, faute de table disponible.
La température clémente, un ciel nuageux et un léger vent d'Ouest, puis de Nord-ouest expliquent certainement le succès rencontré par cette animation organisée par les bénévoles de l'association Lo Patrimòni & Les Amis du moulin.
Photo Suzanne Delpech
Message des Amis de la Couze
"Un souvenir d'une mi-août relaxante et agréable
Cordialement dédé" (cliquer sur ce lien)
La récolte de truffes au début du XXe siècle était exceptionnelle à Gignac. Voici les relevés effectués par la famille Faurel des Genestes pendant la saison 1907-1908. On découvre les quantités exceptionnelles récoltées à l’époque sur une toute petite ferme ainsi que la liste des marchés aux truffes fréquentés dès le mois de novembre.
Le pont : Il s'agit du pont Louis Vicat (Polytechnicien ,ingénieur des ponts et chaussées) construit sur la Dordogne entre Souillac et Lanzac entre 1812 et 1822.Première construction au monde réalisée avec du ciment artificiel.
On voit sur la photo le chemin qui descend au port de Souillac et la carrière qui a fourni les matériaux. On voit aussi la maison de l'octroi.
Les archives et le site viennent de s'enrichir grâce à la contribution de Pierre Souzat, spécialiste de la truffe dont le père et le grand-père habitaient à Gignères. Pierre Sourzat a fait de la production trufficole presque une science. Depuis près d’un demi-siècle il a expérimenté, conseillé, donné des conférences dans le monde entier.
Son grand-père, Pierre Sourzat (1879-1959), s'intéressait déjà à la production truffière. Il avait fait imprimer un document intitulé "LA TRUFFIERE, sa culture rationnelle".
Pour consulter ce document, cliquer sur ce lien
Pierre Sourzat en novembre 1914
Pierre Sourzat (photo non datée, période 1914-1918)
Dans ce lot de plaques photographiques des années 1905-1906 trois lieux de photos n'ont pu être identifiés. Le photographe, père du dernier notaire, avait une voiture et il sillonnait les environs de Gignac. Il s'agirait donc de paysages situés sans doute tout près de Gignac. Si vous identifiez ce village situé en bord de rivière ou ces cascades ou encore cette gloriette, merci de nous en faire part.
Cette gloriette n'a pas pu être photographiée à Gignac
Explication : la présence de cette haute cheminée carrée à l'arrière-plan
qui fait penser à La Forge de Bourzolles
Identification confirmée : cette photo a été réalisée vers 1905 à La Forge de Bourzolles
par Bernard Morand, notaire et ancien maire de Gignac,
ami de Julien Valat, propriétaire des lieux
Bernard Morand, né à Jumilhac (Dordogne), notaire et maire de Gignac depuis 1879, devient le premier acheteur d'une automobile à Gignac. Il transmet ce virus à son fils Jean-Baptiste qui avait dans les années 1950 une voiture toute rouge du plus bel effet, une Dyna Panhard.
Près du Lac Sainte Anne (on voit la chapelle)
En 1907, face à l'étude de Maître Morand
Toujours vers 1907, sans doute à Teyssilhac
En 1906 (lieu indéterminé) la Horch 23/40 PS Phaeton du notaire de Gignac. C'était, à l'époque de son lancement (1906-1910), le plus grand modèle de la marque Horch. Il y avait à Brive un carrossier automobile, Neuville & Cordelier (vers 1860 ), puis Neuville & fils (vers 1880 et années suivantes). A cette époque un châssis motorisé était acheté, puis carrossé à la demande par un spécialiste. L’entreprise recevait les châssis qui étaient ensuite habillés sur mesure pour le propriétaire. Il s’agit donc d’un modèle unique ou assemblé en série très limitée.
La dernière voiture de Jean-Baptiste Morand, le dernier notaire de Gignac : une Dyna Panhard
Cette voiture a été rendue célèbre par le cardinal Roncalli, futur pape Jean XXIII, qui l'a utilisée en 1958 à Lourdes, lors de la consécration de la basilique souterraine.
Ce dimanche 8 août de nombreux pique-niqueurs se sont installés sur le site du moulin à vent, en général automobilistes. Mais il y a eu des randonneurs accompagnés de leur âne qui portait le pique-nique et qui a lui-même brouté l'herbe de la pelouse au moment du repas.