Nouvelles
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Ce samedi 30 octobre, en cette veille d'Halloween, avant de se transformer en affreux monstres terrifiants et ensanglantés, une poignée d'enfants accompagnés de leurs parents, membres actifs de l'APE du RPI Gignac-Nadaillac, se sont rassemblés chez l'un d'eux dans le but de procéder à un ramassage de pommes.
Suite à cela, elles ont été lavées, broyées puis pressées pour obtenir un délicieux jus de pomme qui a été pasteurisé.
Ce jus de pomme sera bientôt mis en vente au profit de l'APE, dans le but de récolter des fonds pour les écoles et permettre aux enfants de profiter de spectacles, de sorties (spectacles de Noël, sorties piscine, voyage de fin d'année...).
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Prononcer : Òné "Lou Pa-iss vou pàrlo" dèl mouli dé Dzinià
Aujourd'hui (Anuech, prononcer : òné ) la rubrique de La Montagne "Lo Pais vos parla" est consacrée au moulin de Gignac. Voici une copie de cet article.
Sur la route vous avez peut-être déjà aperçu de drôles de voitures chargées d’antennes ou de caméras. Vous vous êtes demandé de quoi il s’agissait ? Il s’agissait des voitures Google Street View. Pour renforcer les actions de Google Maps et de Google Earth, le géant du Web a lancé le Google Street View. La voiture Google Street View est équipée de pylônes supportant de nombreuses caméras. Ces dernières enregistrent toutes les images sur leur passage à 360°. Un logiciel traite ensuite les enregistrements pour donner l’effet de continuité. En outre, cette auto détecte les signaux Wi-Fi et 3G pour en obtenir une liste. Des méthodes spécifiques ont été adoptées afin de favoriser la transition entre les captures et le floutage. Elles sont indispensables pour cacher les visages et les plaques d’immatriculation.
L’une de ces voitures est repassée par Gignac en mars 2021. Il a fallu attendre environ six mois avant de pouvoir regarder les nouvelles images. C’est le temps de traitement des données collectées.
Au mois de mars 2021 la voiture a parcouru de nouvelles routes communales, en particulier celle qui monte au moulin, celle de La Quique et des Maisons Rouges, la rue Croix de Roche (où l'on découvre l'entreprise Delpech en pleins travaux). Peut-être la route qui passe près de chez vous a-t-elle été parcourue ? Cliquer sur ce lien pour gravir la colline du moulin, tourner la tête à gauche ou à droite, l’effet est bluffant (Sur l'image qui apparaîtra, cliquer sur la route pour avancer ou sur la boussole qui est à droite pour regarder à gauche ou à droite)
ATELIER DE DANSES TRADITIONNELLES
VENDREDI 19 NOVEMBRE 2021 À 20 h 30
SALLE DES FÊTES
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Dominique Pluvinage va animer l'atelier de " danses trad' ".
Au programme :
- Apprentissage ou révision des pas de danses les plus couramment jouées dans les bals.
- Apprentissage ou révision de danses collectives, de répertoires divers (berry, béarnais, basque, breton, etc...).
Le but est la transmission et le partage de danses apprises au cours de bals, ateliers ou stages.
Cet atelier est ouvert aux débutants et non-débutants ainsi qu'aux initiés qui souhaiteraient partager leurs connaissances en danse Trad'.
Compte-tenu du contexte sanitaire dans lequel nous nous trouvons, Dominique va privilégier les danses permettant la distanciation.
Passe sanitaire et masque obligatoire. Toutefois nous mettons à disposition des masques pour les personnes qui les auraient oubliés et du gel hydroalcoolique.
Ce 14 novembre avait lieu le CYCLOCROSS RAVITO organisé par le RIDER SPRINTER CLUB DE GIGNAC.
Sur un circuit de 2.2 km, à parcourir entre 20 et 50 minutes selon les catégories et tracé autour du stade de Foot de Gignac et sur la plaine du Touron d'Ecaussystème, une quarantaine de coureurs sur la journée ont bravé la météo fraîche et les averses qui ont rendu le terrain encore plus gras.
Le matin, la course des Non-Licenciés a vu la victoire d'un Gignacois, Paul Armand, en séniors, et d'Emise de Brotoli en moins de 15 ans. Malheureusement, peu de concurrents ont saisi l'opportunité de tester cette pratique du vélo ludique.
L'après-midi, en première catégorie, Régis PERRIER s'imposait, en 2e catégorie, David CARLES, en 3e catégorie, Paul BOUILLET, en 4e catégorie, Thierry EMPINET et, en Féminine, Florence GAULT. Chez les Jeunes, c'est Baptiste RIEUX en 11/12, Antonin RIEUX en 13/14 et Maxime MALARD en 15/16 ans qui remportaient les courses.
Grâce à une belle implication des bénévoles du club, le soutien de la commune de Gignac et les sponsors, l'organisation a pu avoir lieu et, notamment, dans les conditions sanitaires actuelles. Merci à l'ESCG pour le stade et à Ecaussystème.
Malheureusement, seulement quelques et trop peu de Gignacois avaient fait le déplacement jusqu'au stade pour encourager les courageux coureurs et profiter du repas du midi convivial et de l'animation.
En espérant que les prochaines organisations du club de Gignac puissent voir plus de spectateurs pour partager ces animations du village.
Photos Marc ALLENBACH
10 randonneurs devant le four de Neyragues - Temps gris mais agréable pour une randonnée
de 9 km (TTC 😉)
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Comme tous les ans à cette période, les bénévoles de l'association Lo Patrimòni ont consacré beaucoup de temps à mettre le moulin en hivernage : enlèvement des voiles et des drisses, petits et gros travaux d'entretien, rangement des sacs à farine et de la couverture du lit du meunier dans un coffre métallique, rangement du cabestan dans le fournil, nettoyage des meules, enlèvement de la mouture, ménage... De petits oiseaux entraient dans le moulin par la cheminée, il a fallu trouver une solution. Le grillage de sûreté qui éloignait les visiteurs des ailes a été enlevé et les piquets destinés à amarrer le cabestan ont été libérés et recoupés. Nouveautés 2022 : à Pâques il sera possible de faire des démonstrations d'utilisation du cabestan et une barrière de sécurité définitive sera installée autour du moulin. Jusqu'à Pâques les ailes feront 1/4 de tour tous les mois pour éviter les déformations des ailes et éviter la stagnation de l'eau et les moisissures.
Prochaine démonstration de mouture : dimanche 17 avril 2022 à 14 heures ! D'ici là le moulin pourra tout de même être visité sur rendez-vous.
La commune de Chasteaux a inauguré aujourd’hui une rue au nom de Jean Reisdorff, en présence des descendants de ce jeune résistant FTP, abattu le 30 mars 1944. Ce jour-là, cinq maquisards s’étaient rendus à bicyclette à Chasteaux, suivis quelques minutes plus tard par une colonne de véhicules allemands. Les cinq résistants s’étaient cachés sous un abri rocheux, en contrebas du bourg. Vers midi, les Allemands faisaient démarrer leurs véhicules pour repartir. Jean Reisdorff crut que le convoi était reparti : il sort de sa cachette, armé. Un Allemand ouvre immédiatement le feu sur ce jeune de 20 ans et le blesse. Un sous-officier allemand l’exécute alors froidement,
Le lendemain de la mort de Jean Reisdorff, son frère jumeau Robert, également résistant, a, lui aussi, trouvé la mort, en tombant sous les balles de la milice Française, à Cressensac. Après l’inauguration de la plaque de rue à Chasteaux, une délégation s'est rendue à Cressensac, pour rendre hommage à Robert Reisdorff. Comme pour son frère en Corrèze, une stèle rappelle aux habitants de Gignac et Cressensac son sacrifice .
Ce 30 mars 1944 Robert Reisdorff était à Gignac
Le 30 mars les habitants de La Forêt sont presque tous restés dans leur village malgré le passage à proximité de la division SS Brehner. Tous les hommes furent tués et le village incendié. Baptiste Labroue revient chez lui à Gignac et prévient la population du bourg, puis il va rejoindre ses amis de l’ombre qui se trouvaient dans une remise derrière le restaurant de Victoria Veyssière (restaurant situé dans le bourg, route de Nadaillac).
Témoignage de Robert Labroue : "De l’arrière des bâtiments ils guettèrent la route de Nadaillac. A un moment ils virent arriver un homme à pied, ils le cernèrent et l’amenèrent dans la remise. Ils le firent parler. Il déclara venir de La Forêt où, dit-il, il y avait les allemands. Le village était en feu et tous les habitants étaient rassemblés. Il en avait trop dit. Le groupe comprit qu’il s’agissait d’un milicien espion que les allemands avaient laissé filer. Le chef du groupe, un nommé Camille, avait déjà sorti son révolver et voulait l’abattre sur le champ, mais, après concertation, il fut décidé de le garder la nuit et de l’amener pour un interrogatoire approfondi vers le groupe plus important de Martel.
Au petit matin il fut pris en charge par deux résistants, REISDORFF ROBERT (20 ans, né Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac en Dordogne) et VERDIER ROGER appelé "Sam" (22 ans, né à Jugeals-Nazareth). Ils lui détachèrent seulement les jambes et lui laissèrent les bras attachés derrière le dos. Il fallait passer la route nationale 20 à un endroit ou à un autre. Ils passèrent par Cressensac où ils tombèrent sur les GMR. Les deux maquisards furent abattus et le milicien se sauva."
Jean Reisdorff (1924-1944) abattu à Chasteaux
et son frère jumeau Robert Reisdorff (1924-1944)
dont la photo figure sur la plaque installée sur le Monument de Cressensac
Mort pour la France le 31 mars 1944
Le jour où Gignac a failli connaître des représailles (plus d'infos en suivant ce lien)